Cinq raisons pour lesquelles l’AWRA (le mouvement des défenseures des droits des femmes africaines) a été créé.

[vc_row][vc_column][nd_options_focus nd_options_layout=”layout-7″ nd_options_image=”1870″ nd_options_title=”En tant que groupe de femmes africaines d’expertes visionnaires, d’entrepreneures et des activistes locales, nous avons convenu d’établir (l’AWRA) le mouvement des défenseures des droits des femmes africaines.” nd_options_subtitle=”Voici pourquoi:”][nd_options_spacer nd_options_height=”20″][vc_column_text]1- Certes, les femmes et les filles sont les plus touchées en cas de catastrophe ou d’urgence.

 

Les femmes et les filles sont les plus lourdement frappées et affectées  en cas de catastrophes ou d’urgence notamment dans les communautés précaires partout en afrique. Dans maints pays, elles restent enfermées chez elles en raison de normes sociales strictes, donc il est difficile pour elles d’y évacuer en situation de crise. Les actes de violence horribles comprennent le viol, la traite, les mariages forcés et précoces, les mutilations génitales féminines (MGF) et d’autres formes d’abus augmentent souvent en situation de conflit et de catastrophes naturelles. Par ailleurs, les voix des femmes africaines ne sont pas prises en compte lors de l’acheminement d’aides d’urgence. Lorsqu’une intervention d’urgence est planifiée par des hommes ou donateurs externes, les besoins uniques des femmes et filles risquent d’être négligés. Même lorsque les femmes parviennent à échapper au pot au noir, elles y sont toujours exposées. L’ONU estime que au moins 1 réfugiée ou femme déplacée sur 5 dans des situations humanitaires difficiles aurait subi des violences sexuelles.

 

2- Les femmes africaines sont dignes de faire partie des parties prenantes. 

 

Fondé par un groupe de femmes sur le continent africain et dans toute la diaspora, l’AWRA est consciente de la nécessité de reconnaître et de lutter contre les disparités de pouvoir de longue date, l’inégalité et l’injustice entre hommes et femmes, ainsi que les normes répressives et les pratiques systématiques en Afrique.  Cela implique en partie d’accorder des postes de leadership aux femmes africaines et de veiller à ce que leur voix ne soit pas seulement entendues en terme de prise de décision, mais aussi elles soient mieux représentées. 

 

L’AWRA est convaincu de l’analyse des opportunités, ainsi que des entraves auxquelles les femmes africaines en tête du peloton sont faites face par rapport à leur contexte, leur culture et leurs postes de leadership exceptionnels. 

 

3- Les mouvements menés par des victimes sont primordials pour que les femmes et les filles s’épanouissent.

 

Comme notre monde évolue rapidement, surtout dans une ère post-pandémique, des approches axées sur les victimes s’imposent désormais plus que jamais.  Plusieurs victimes d’une certaine forme de violence sexiste et MGF sont parmi ses membres-fondatrices permettent à l’AWRA de trouver des solutions de manière prudente et empathique  pour que les victimes ne soient pas traumatisées de nouveau. Les victimes souvent admettent qu’elles ont du mal à comprendre le traumatisme et la guérison et à réagir convenablement,  et comprennent parfois une multitude de couches.

C’est pourquoi davantage d’organisations africaines dirigées par des victimes sont nécessaires pour offrir à ceux qui ont survécu ou échappé à la violence le soutien d’une communauté qui résonnera avec elles. 

 

4- Les femmes, les filles et les jeunes africains doivent vraiment croire qu’ils sont dignes de vivre en prospérité. 

 

En 2020, le monde a constaté que les mouvements Black Lives Matter ont fait le buzz aux Etats-Unis Américains et dans le monde entier protestant contre la brutalité policière systémique et aux meurtres d’hommes, de femmes et parfois de jeunes noirs. Puisque les nouvelles de la mort de telles violences se propagent comme un feu de paille, cela peut déclencher des réactions de trouble de stress post-traumatique (SSPT) dans les communautés noires et minoritaires dans le monde entier. Un tel traumatisme émotionnel peut souvent empêcher les jeunes africains de mener une vie autonome et épanouissante. C’est pourquoi les femmes et les filles africaines ont désormais besoin plus que jamais de savoir qu’elles disposent de systèmes de soutien mondiaux. 

 

Elles doivent voir d’autres femmes africaines non seulement réussir mais tout mettre en oeuvre pour faire en sorte qu’elles soient représentées dans le monde entier. Les jeunes noirs africains doivent également croire qu’ils ont le droit à une vie prospère dans le monde entier où les chances peuvent sembler pesantes contre elles. 

 

5- Le développement durable nécessite la participation communautaire dans la prise de décision et l’appropriation des processus de mise en oeuvre. 

 

Cela est particulièrement crucial sur le continent africain, où un changement soutenu s’impose pour régler un large éventail de problèmes socio-économiques notamment la pauvreté, l’éducation et les abus tels que les mutilations génitales féminines (MGF), la violence sexiste et le mariage des enfants. Pendant des décennies, d’importantes sommes d’aide internationale et de fonds privés ont été investies pour résoudre les problèmes en question. Cependant le changement provoqué ne correspond pas aux investissements financiers qui est dû en grande partie à un engagement inadéquat avec les membres des communautés, car ils sont considérés comme des bénéficiaires de la charité et peu fourni à aucune agence pour décider de leur sort. C’est là qu’AWRA entre en jeu. [/vc_column_text][/vc_column][/vc_row]

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