Les femmes feront leur part dans la ‘transformation de l’afrique’

[vc_row][vc_column][nd_options_focus nd_options_layout=”layout-7″ nd_options_image=”1729″ nd_options_title=”Anne Kiguta est l’une des meilleures journalistes, présentatrices-vedettes, conférencières et animatrices Kenyanes qui aime travailler avec les femmes et les filles.” nd_options_subtitle=”Voici ce qu’elle avait à dire lors de son entretien exclusif avec AWRA:”][nd_options_spacer nd_options_height=”20″][nd_options_text nd_options_text_tag=”h2″ nd_options_text=”Anne Kiguta est l’une des meilleures journalistes, présentatrices-vedettes, conférencières et animatrices Kenyanes qui aime travailler avec les femmes et les filles. Comme Anne prenait part au programme de Standard Group’s Eve Sister Mentorship, elle faisait un tour autour du pays pour parrainer et encadrer des jeune filles. Anne travaille aussi comme productrice et animatrice d’une émission d’information du dimanche aux heures de grande écoute “Sunday Prime Time News” intitulé “Punchline pour K24 TV qui assure une couverture de l’actualité sur la politique et l’économie en Kenya et en Afrique.”][nd_options_spacer nd_options_height=”20″][vc_column_text]Q: Quelle est votre impression en tant que l’une des meilleurs présentatrices-vedettes kenyanes?

 

A: Généralement, c’est un défi véritable and un grand plaisir pour moi de faire une carrière dans les médias d’information du Kenya, qui largement considérés comme l’un des plus solides d’Afrique. il n’y a pas deux jours semblables et on lit constamment ainsi que de s’adapter à diverses situations avec des nouvelles imprévisibles.

La nouvelle pour moi, plus que tout, est une façon de rendre service à mon pays.

La nature du travail offre également un certain niveau d’accès avec les décideurs et j’ai appris à utiliser ce privilège pour des causes plus importantes que moi et à trouver des solutions aux défis auxquels nous sommes confrontés en tant que pays à la fois diffusé en direct ou indirect.

Comme dans n’importe quel secteur, il présente des défis à la vie privée, à la cyberintimidation et parfois à l’intimidation et au harcèlement par des individus puissants et leurs mandataires. Bien qu’il n’y ait aucun problème, j’ai eu la grâce d’un bon système de soutien et la dextérité pour savoir quand affronter et quand sauter par dessus ces défis.

 

Q: D’habitude, quels sujets ciblez-vous?

 

R: Je couvre tout temps la politique violente et l’actualité mettant l’accent surtout sur les problèmes et enjeux que confrontent le continent.

 

Q: Qu’est-ce qui vous a inspiré pour démarrer Punchline?

 

R: Malgré le haut niveau des reportages politiques, les médias locaux sont restés trop conservateurs dans l’exécution des entretiens. Nous avons eu une impression qu’il fallait rédiger de nouvelles règles et “aller la-bas” en posant les questions que notre public nourrissait en silence, mais n’avait pas les moyens de les soulever. Mais au-delà de l’idée de cerner les problèmes”, nous avons également cru qu’il fallait des commentaires réfléchis et sans vergogne sur les questions d’intérêt public. Nous publions donc un commentaire éditorial baptise notre Punchline à cet effet.

 

 

Q: Quel est le rôle des médias et un dialogue dans la responsabilisation et l’introduction des réformes des politiques? 

 

R: En expliquant les problèmes sombres épineux et en faisant preuve d’aucun signe de faiblesse face à l’intimidation. On doit modéliser notre attitude pour persuader les autres d’agir comme il se doivent. Et les médias doivent porter le flambeau, avec les organisations de la société civile et les citoyens, et décider de ce qui doit changer dans nos sociétés et insister sur cette conversation. Les décideurs et les politiciens sont puissants mais finalement humains, et peuvent donc être persuadés ou même contraints de reconsidérer les décisions en fonction du niveau d’examen et d’intérêt du public.

 

 

Q: Dans quels secteurs au Kenya devons-nous voir plus de femmes impliquées et incluses dans le processus de prise de décision?

 

R: Les femmes doivent être aux commandes des industries ou des secteurs qui stimuleront la croissance future. Cela inclut, mais s’y limiter, l’ensemble de l’écosystème de la technologie et de l’innovation, y compris le big data, l’intelligence artificielle, la robotique, la cybersécurité et l’analyse, l’énergie, la finance électronique, ainsi que les secteurs traditionnels tels que la santé, l’éducation et les médias. Les femmes devraient également jouer un rôle plus important dans les forces armées et les services de sécurité et absolument en politique.

 

Q: Pourquoi pensez-vous qu’il est important pour des organisations comme AWRA d’être impliquée dans la conversation?

 

A: En jouant un rôle persuasif et en défendant les droits des femmes, L’AWRA fera partie d’une réforme indispensable qui ramènera la majorité ignorée à la table, afin que l’Afrique puisse rivaliser avec le reste du monde avec tous ses “acteurs” à bord. C’est l’avantage concurrentiel dont le continent a le plus besoin: inclure les femmes. Ils feront leur part pour transformer l’Afrique.

 

A: Avez-vous travaillé avec des femmes au niveau local au Kenya? Si oui, à quels problèmes sont-ils confrontés? Comment peut-on les aborder et comment pouvons-nous nous assurer qu’ils sont autorisées à agir, même à leur propre voix? 

A: J’ai travaillé directement et indirectement avec des femmes locales par le biais de partenaires de développement et tout au long de ma carrière de journaliste racontant leurs histoires. Le plus gros problèmes auquel les femmes continuent de faire face – non seulement au niveau local mais dans tous les domaines de la vie – est la violence sexuelle et sexiste, y compris les pratiques culturelles néfastes comme les mutilations génitales féminines (MGF). La pandémie de Covid 19 a aggravé le problème, de nombreuses personnes ayant perdu leur emploi et enfermées dans des situations potentiellement violents sans ressources pour s’en sortir.

 

A cet égard, nous sommes dans l’obligation d’accorder aux femmes les moyens et ressources pour leur permettre de sortir de situations préjudiciables et potentiellement mortelles, et nous devons les protéger and financer pour reprendre à zéro. C’est pourquoi je suis heureuse de travailler avec l’organisation de défense des droits locaux “the Coalition On Violence Against Women-COVAW pour exercer des pressions pour la création de refuges dans tous les 47 comtés du Kenya sous la bannière de leur campagne (Wape Kimbilio” qui signifie en Swahili “Abritez les”

 

 

Enfin, on doit continuer une éducation basée sur les droits pour nos femmes dans chaque quartier, village et ferme. Mais on doit l’accompagner avec une formation et persuasion des décideurs au niveau des quartiers et des villages. Les administrateurs locaux tels que les chefs, les policiers et même les anciens du village doivent être engagés pour comprendre leurs rôles et responsabilités et la contribution que les femmes apportent à la société.

 

Q: Quel avenir envisagez-vous pour les filles et les femmes au Kenya?

 

R: J’attends sur des charbons ardents le moment où les femmes dépasseront les années d’exclusion et dégradation pour occuper leur place méritée dans la société, non seulement côte à côte avec leurs homologues masculins, mais en fait à la tête de la nation dans tous les domaines. Et j’attends certainement avec impatience une femme Présidente de la République du Kenya.[/vc_column_text][/vc_column][/vc_row]

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Anne Kiguta
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Anne Kiguta est l’une des meilleures journalistes, présentatrices-vedettes, conférencières et  animatrices Kenyanes qui aime travailler avec les femmes et les filles. Comme Anne prenait part au programme de Standard Group’s Eve Sister Mentorship, elle faisait un tour autour du pays pour parrainer et encadrer des jeune filles.  Anne travaille aussi comme productrice et animatrice d’une émission d’information du dimanche aux heures de grande écoute  “Sunday Prime Time News” intitulé “Punchline pour K24 TV qui assure une couverture de l’actualité sur la politique et l’économie en Kenya et en Afrique.